mai 28 2023

Le genre face à l’emploi : mise en pratique

Description

« Lorsque Bernard et moi avons débuté notre relation, à respectivement 21 et 18 ans, nous en étions au même point académique et professionnel : nous n’avions en poche que le diplôme de fin d’études secondaires supérieures dans deux écoles de niveaux équivalents et n’avions pas encore intégré le marché de l’emploi.

Vingt-sept ans plus tard, nos trajectoires respectives se révèlent différentes sur tous les plans. Lui est resté au niveau CESS mais a bénéficié de plusieurs formations d’entreprise spécifiques en informatique, tandis que j’ai accumulé peu à peu les diplômes universitaires et formations pédagogiques. Il présente une carrière non interrompue de vingt-cinq ans, vingt en tant qu’informaticien employé par diverses entreprises, nationales comme internationales, au sein desquelles il est passé progressivement de technicien sur le terrain à Project Manager et cinq en tant que patron de sa propre entreprise réunissant à la fois la gestion d’infrastructures (théâtre et radios) et du conseil informatique.

Quant à moi, ma fiche de paie d’enseignante du secondaire m’indique onze années d’ancienneté, faites d’intérims divers, parfois entrecoupés de périodes de chômage plus ou moins longues. Depuis environ sept ans, je bénéficie d’une situation un peu plus stable dans une école au sein de laquelle m’est attribué l’essentiel de mes heures (plus d’un mi-temps), que je complète, lorsque c’est possible, ailleurs. J’ai enfin obtenu une nomination pour quatre heures de religion dans le degré inférieur et un cours de deux heures de philosophie dans le degré supérieur, il y a respectivement quatre et deux ans.

Pour compléter cette description, notons qu’au début de notre relation, j’avais déjà un bébé de huit mois, deux ans plus tard, un premier enfant commun est né, suivi d’un deuxième sept ans après. Bernard a commencé à travailler lorsque notre premier fils avait six mois, tandis que, lors de ma première incursion sur le marché de l’emploi, au sortir de l’université, il avait cinq ans. Ma situation professionnelle n’a cependant commencé à se stabiliser que durant ses études secondaires. Si une partie de ce décalage s’explique par les années d’études, quatre pour la licence et l’agrégation en philosophie et une pour le master complémentaire en information et communication, les périodes de chômage, soit subies, soit induites par une grossesse et les obligations maternelles, sans qu’il soit forcément évident de distinguer les deux, en constituent l’essentiel.

Si la situation que je viens d’exposer pose problème, c’est donc par la difficulté que j’ai pu rencontrer, et que je connais encore en partie, à intégrer le marché de l’emploi et m’y stabiliser, par rapport à mon compagnon. En effet, en comparaison, alors qu’il était en stage d’attente et ne cherchait pas de travail, celui-ci s’est vu offrir son premier emploi dans l’informatique pour la seule raison qu’il avait dit lors de son inscription au Forem qu’il disposait de son propre ordinateur. Il n’a jamais connu le chômage, ni avant, ni depuis. »

Analyse

L’objet de l’analyse que je me propose de réaliser ici consiste à repérer, ce qui dans la divergence de nos parcours respectifs peut être attribué, d’une manière ou d’une autre, à notre genre. Pour ce faire, notre observation se déploiera en trois directions distinctes, quoique convergentes : la part attribuable à l’orientation, celle liées aux attentes professionnelles en fonction des secteurs d’activité et enfin l’impact de l’organisation familiale. Nous verrons que la question de la socialisation traverse l’ensemble de ces thématiques sans pour autant pouvoir les résumer.

L’orientation

Une première explication pourrait reposer sur nos orientations respectives, assez typique de la ségrégation horizontale observée par ailleurs, autant sur le marché de l’emploi[1] que dans les filières d’enseignement[2] : à lui la technique, immédiatement valorisable dans le milieu de l’entreprise, à moi la philosophie et ses débouchés limités.

S’il est vrai qu’il a très tôt été initié à l’électronique en bricolant avec son papa qui travaillait dans ce domaine, là où mon électricien de père ne m’a probablement pas transmis cela en priorité, y voir le signe d’une incorporation individuelle de ces identités genrées serait probablement un peu simpliste. Tout d’abord, de son côté, parce que, malgré son intérêt, l’informatique n’a pas été un choix mais s’est imposé à lui. On pourrait dire que le secteur l’a choisi bien plus que l’inverse, probablement parce qu’il correspondait au profil type pour ce genre d’emploi, profil auquel son genre participe.

De mon côté, le choix de la philosophie était sans doute moins influencé par ma socialisation féminine que par une bonne volonté culturelle typique d’un milieu social cherchant à s’élever par les études. En effet, quoique souvent noyée dans les filières littéraires et de sciences humaines, très féminisées, la philosophie prise isolément semble occuper une place à part, plus masculine, ce que confirment, à titre d’exemple pour la Belgique, les chiffres publiés par l’université Saint-Louis de Bruxelles[3], et surtout bien plus prisée par la bourgeoisie culturelle[4].

Néanmoins, comme l’indique l’article de Françoise Vouillot[5], ces orientations procèdent d’une projection de l’image de soi qui s’avère genrée tant par le contexte de socialisation qu’on intègre que par l’image prototypique du travailleur dans laquelle on se fond. Or, il est vrai que Bernard s’est vite senti à sa place dans cet emploi de technicien informatique valorisant ses compétences dans un entre-soi largement masculin. Tandis qu’en ce qui me concerne, le choix de l’enseignement me permettait, titres à l’appui, de me projeter, légitimement, c’est-à-dire sans risquer d’être trop violemment remise en cause pour cela, dans le rôle du professeur de l’enseignement secondaire supérieur, dont mes modèles étaient masculins, ce que j’envisageais sans doute à l’époque comme une forme d’élévation sociale également. Car, si l’enseignement est un secteur très féminisé, plus on monte de niveau et plus la tendance ralentit[6] jusqu’à finir par s’inverser une fois passé le doctorat.

Si, dans nos parcours scolaires respectifs, nous n’arrivons pas vraiment identifier, que ce soit de la part de la famille (socialisation primaire) ou des enseignants (socialisation secondaire), des attitudes ou paroles permettant d’expliquer une différence de confiance en soi et de sentiment de légitimité, nos choix respectifs en démontrent pourtant parfaitement les effets concrets dans la liberté de se lancer et d’apprendre sur le tas ou au contraire le besoin d’assurer chaque marche franchie par un diplôme. De fait, j’ai toujours été encouragée à poursuivre et félicitée tout au long de mon parcours académique, là où, malgré la reconnaissance de ses capacités, il a parfois ressenti le besoin de contredire des prévisions défaitistes sur ses chances de réussite. Cette éducation au défi et à se confronter à ce qui est présenté comme impossible a cependant efficacement forgé son caractère pour la suite, là où être encouragée à poursuivre sur les rails existants ne m’a pas vraiment incitée à me sentir capable de réussir en-dehors du cadre. La double impression d’imposture, genrée et sociale, que charrient mes ambitions y est évidemment pour beaucoup.

Plus qu’un simple effet de nos personnalités, d’un gain ou d’un défaut de confiance individuel, il est à noter que la manière dont nous avons intégré le marché de l’emploi a pleinement confirmé et exacerbé ce que l’on pourrait envisager comme des manières de se préparer au mieux à ce qui nous attendait.

Les attentes professionnelles selon les secteurs d’activité

Comme nous l’avons indiqué plus haut, alors qu’il était allé à son entretien d’embauche sans aucune motivation, Bernard a vite trouvé dans son métier une source d’épanouissement et de valorisation, que ce soit par le fait de gagner sa vie pour lui et sa famille, la camaraderie et les amitiés développées dans ce contexte professionnel, la reconnaissance de ses compétences et la confiance dont il se sentait investi pour relever des défis techniques nouveaux. Il s’est donc révélé parfaitement adapté à la fonction qui lui était offerte, sans y avoir été formé au préalable. Il s’est vu progressivement obtenir de nouvelles compétences et responsabilités, proposer des formations recherchées sur le marché de l’emploi et ainsi pouvoir prétendre à des évolutions de carrière.

Les attentes auxquelles il a fait face peuvent être réparties en quatre catégories. Les plus évidentes sont techniques : comprendre comment fonctionnent les différents systèmes à installer, savoir les dépanner, … Les secondes sont physiques puisque, bien souvent, il s’agissait d’apporter et remplacer les ordinateurs, serveurs et imprimantes chez les clients, les raccorder, …, ce qui a fini par lui casser le dos. Les troisièmes sont sociales, esprit d’équipe et service à une clientèle de professionnels. Et enfin, les quatrièmes consistaient, durant les premières années, à être sur site à six heures du matin, chaque jour de la semaine, ainsi qu’à réaliser des gardes jour et nuit certains weekends. On peut donc estimer qu’il s’agit de disponibilité, ce qui pour un nouveau papa comprenait implicitement la présence d’un autre parent, mais nous y reviendrons dans la partie suivante. Autant dire que ces attentes sont largement normées et sont le reflet d’un secteur d’activité masculin (91,9 % d’hommes[7]).

Pour ma part, dès l’obtention de ma licence et de mon agrégation en philosophie, j’ai intégré un secteur très féminisé (69, 3 %[8]), l’enseignement. Comme je l’ai expliqué précédemment, ce choix était cependant fondé sur le souhait d’être jugée à l’aune de mes compétences, comme un moyen de neutraliser mon genre. La déconvenue fut immense. Jeune femme confrontée à des élèves de quelques années de moins qu’elle, j’ai constaté combien leur jugement et comportement se fondaient d’abord sur mon apparence, ce que n’a fait que confirmer l’institution qui, face au constat de mes difficultés à me faire respecter, s’est contentée de me conseiller de mettre du maquillage et des talons pour paraitre plus adulte.

Après quelques mois qui se sont clôturés par mon remplacement dès qu’un intérimaire masculin manifestement apprécié des élèves s’est vu libéré de sa fonction précédente, j’ai donc quitté l’enseignement avec la conviction que je n’étais pas faite pour cela. J’avais, en effet, également pu constater combien les compétences relationnelles importaient autant, voire plus, que les connaissances et la préparation des cours, ce qui m’apparaissait comme une dévalorisation[9] de mon image du métier au profit de qualités féminines auxquelles j’avais travaillé pour tenter d’échapper. Comme dans le travail associatif, la charge émotionnelle du travail d’enseignant est extrêmement lourde et non reconnue, s’ajoutant ainsi directement à ce que je portais déjà en tant que maman de deux jeunes enfants.  Par ailleurs, la prise de conscience de l’absence de possibilité d’évolution de carrière m’était également apparue comme un manque d’ambition et l’installation durable dans un métier où le plafond de verre n’est même pas nécessaire, puisqu’il n’existe pas d’autre étage que l’ancienneté, à moins de se reconvertir dans l’administration.

J’ai donc entamé une tentative de réorientation, une longue période de chômage et de doute. Prise entre des aspirations intellectuelles, le souhait de poursuivre mes études avec un doctorat, et la pression de prendre enfin ma part dans les finances d’une famille de deux, puis trois enfants, je me suis confrontée à un monde du travail face auquel j’étais aussi inadaptée qu’inquiète de ne pas me réaliser, sans compter les questions que posait la garde des enfants en-dehors des périodes scolaires.

Cette longue période de chômage, entrecoupée par une grossesse et un Master 60, a duré plus ou moins cinq années, de mes vingt-cinq à trente ans, puis s’est poursuivie par intermittence, au fur et à mesure que je reprenais progressivement des intérims dans l’enseignement. Si ma difficulté à intégrer l’emploi dans un autre secteur que l’enseignement peut s’expliquer par une formation peu valorisable concrètement, une origine sociale en décalage avec le réseau de connaissances susceptible de m’aider (révélant des effets d’intersectionnalité avec ma classe sociale), des obligations familiales et des réticences personnelles probablement dues à mes craintes de voir mon diplôme dévalué, le contraste avec la situation de Bernard reste interpellant. On pourrait en effet estimer que j’offrais alors davantage de garantie que lui cinq ans plus tôt à une entreprise qui aurait voulu miser sur moi et me former.

Or, plusieurs éléments peuvent apporter à ce constat un éclairage intéressant. Pour commencer, nous pouvons évoquer le travail de Claire Gavray[10] qui nous indique, premièrement que le niveau de diplôme, s’il est plus décisif pour les femmes au démarrage de leur carrière, là où il importe assez peu pour les hommes, ne leur garantit pas pour autant un emploi de qualité, deuxièmement que, si l’emploi est devenu essentiel dans la construction de soi de l’identité féminine, le contexte défavorable de négociation dans lequel elles se trouvent les pousse à accepter des postes pour lesquelles elles sont surqualifiées et des trajectoires au rabais, car elles sont bien plus frappées par le chômage et l’emploi atypique. Nous noterons, à ce propos, que, d’après les chiffres de Statbel (2017-2022), l’écart du taux d’emploi en fonction du nombre d’enfants de moins de dix-sept ans entre les hommes et les femmes, de 25 à 49 ans, est de 25 à 30% à partir de trois enfants.

Troisièmement, que les hommes s’installent plus rapidement dans l’emploi de longue durée et davantage dans le secteur privé et de grandes entreprises garantissant divers avantages, financiers et autres. Cela peut être mis en parallèle, d’une part avec le malaise que provoque un marché de l’emploi aux normes masculines, et d’autre part avec la limitation des secteurs de l’emploi féminin selon Maruani[11] à six, puisque cela réduit d’autant les opportunités. Quatrièmement, enfin, que la mise en couple précoce et la maternité fragilise les jeunes femmes et que cette fragilité en début de parcours impacte défavorablement leur trajectoire professionnelle dans la durée. Or, en ayant eu mes enfants entre 17 et 26 ans, alors que la moyenne d’âge pour le premier enfant était d’environ 28 ans en 2007[12], je fais ici l’hypothèse que cela ait pu influer sur ma recherche d’emploi comme un stigmate non visible mais susceptible de me discréditer en tant que jeune universitaire cherchant à débuter sa carrière. En effet, comme le montre Charlotte Le Van, les maternités précoces se voient souvent psychopathologisées en regard d’une norme socio-familiale[13] et rapportées à un contexte social défavorisé et peu diplômé.

L’organisation familiale

Les éléments développés plus haut permettent déjà de comprendre que la répartition traditionnelle des rôles dans notre couple s’est imposée à nous sans que nous l’ayons cherché. Si notre socialisation au travail domestique et nos modèles parentaux ont probablement eu leur importance, mes horaires d’étudiante, puis de chômeuse et d’intérimaire dans l’enseignement m’ont installée en gestionnaire des enfants et du ménage puisque ceux de Bernard ne s’y pliaient pas du tout. Gagnant bien plus d’argent que moi, je compensais son apport par mon travail domestique. L’installation de ce fonctionnement n’a évidemment pas été sans conséquence sur ma propre entrée dans l’emploi, comme le montrent Cartier et al.[14] puisque la scolarité et les temps libres des enfants étaient ma responsabilité quasi-exclusive tandis que mes revenus irréguliers apparaissaient davantage comme un appoint. Avec le chômage, cette situation n’a fait que s’accentuer.

Cette organisation forcée par les évènements a eu des effets bien au-delà de mon entrée sur le marché de l’emploi qui continuent à se faire sentir. Si l’on pourrait croire, par exemple, que, débarrassée de la pression de subvenir aux besoins de ma famille, je disposais des conditions idéales pour élaborer un projet de thèse ou simplement écrire, puisque ça a toujours été mon objectif ultime, ce ne fut pas du tout le cas. En réalité, durant toutes ces années, disposant des moyens financiers pour s’acheter du matériel et d’un bureau pour s’isoler, Bernard s’est construit patiemment le projet radio dont il avait toujours rêvé et autour duquel il a fini par créer son entreprise. Rongée par le refus de vivre à ses crochets et la frustration de ne pas y parvenir, coupée de tout réseau social, mes périodes de chômage ont été les moins productives de ma vie, si l’on excepte les enfants qui ont eu le temps de grandir.

Le projet de thèse a néanmoins fini par constituer une motivation financière suffisante pour reprendre le chemin de l’enseignement. Prise, comme les artistes, dans une triple journée, entre la scolarité des enfants, l’emploi supposé me permettre de mener mon projet sur fonds propres et un travail de recherche et d’écriture réalisé pour la plupart dans le fauteuil du salon familial, comme c’est encore le cas actuellement, j’ai mis une dizaine d’années à en venir à bout. Cela a satisfait, un peu, mon besoin de légitimité même si cette réussite apparait vaine, ne s’accompagnant d’aucun gain, que ce soit en termes de carrière ou de capital social. A quarante-cinq ans, les enfants tous majeurs, je commence seulement à disposer du temps et de la mobilité nécessaires à envisager d’autres projets de carrière…

[1] Maruani, M., Travail et emploi des femmes, Paris, La Découverte, 2017 : chapitre 2

[2] Vouillot, F., « L’orientation, le butoir de la mixité », in Revue française de pédagogie, n°171, 2010, pp. 59-67

[3] Degraef, V., Hubert, M., Rapport sur l’égalité de genre à l’Université Saint-Louis Bruxelles, 2014, pp. 13-15

[4] Renisio, Y., « L’origine sociale des disciplines », in Actes de la recherche en sciences sociales, 2015/5 (N° 210), pp. 16, 19 et 22

[5] Vouillot, F., « L’orientation, le butoir de la mixité », in Revue française de pédagogie, n°171, 2010, p. 63

[6] « Les indicateurs de l’enseignement 2022 », 17ème édition, Fédération Wallonie-Bruxelles, p. 83

[7] « Femmes et hommes en Belgique. Statistiques et indicateurs de genre », deuxième édition, 2011

[8] Ibid.

[9] Cacouault-Bitaud, M., « La féminisation d’une profession est-elle le signe d’une baisse de prestige ? », in Travail, Genre et Sociétés, vol 5, n°1, 2001, p. 94

[10] Gavray, C., « Au fur et à mesure qu’elles se construisent, les trajectoires professionnelles divergent entre les sexes : l’exemple belge », in Formation emploi [En ligne], 93 | janvier-mars 2006, mis en ligne le 03 décembre 2009, consulté le 30 octobre 2020. URL : http://journals.openedition.org/ formationemploi/2370 mais également, Gavray, C., Projets, dynamiques et carrières féminines en Belgique Dynamiques de genre à l’œuvre au démarrage des trajectoires d’emploi, in XIes journées d’analyse longitudinale du marché du travail, Dijon, 27-28 mai 2004, pp. 33-41

[11] Maruani, M., Travail et emploi des femmes, Paris, La Découverte, 2017 : chapitre 2

[12] Dumont, G.-F., « Europe : le premier enfant à quel âge ? », in Population et avenir, Association Population et Avenir, 2018, p.3

[13] Le Van, C., « La grossesse à l’adolescence : un acte socialement déviant ? », in Adolescence, 2006/1 (T. 24 n°1), pp. 225 à 234

[14] Cartier et al., « Allez, les pères ! Les conditions de l’engagement des hommes dans le travail domestique et parental », in Travail, genre et sociétés, 2021/2 (n° 46), pp. 33-53




Ecrit 28 mai 2023 par admin dans la catégorie "Genre

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